Sifflote, sifflote. Coucou. 

Grym s'approche de sa petite cabane, perdue au fin fond de la campagne de Ondéraude, qu'à l'Aube. Se mêle à ses mélodies aigues le chant régulier du coucou. Le dos chargé d'un sac en toile épaisse, les moustaches frissonnantes. Quelle nuit ! 

Coucou. 

L'ocelot prend une pièce de sa poche et la lance d'un coup de pouce dans les airs. On dit qu'au chant du coucou, il faut une pièce pour s'apporter la chance. Il rigole. Ah ! Ce n'est pas une pièce qu'il a sur lui, mais des trésors pouvant lui apporter un bon petit pactole. Il ne lui reste plus qu'à les revendre à des malfrats du coin. Ceux-ci se chargeront du reste. 

Après un dernier regard en arrière, le voleur disparait derrière sa porte de bois épais et se terre dans la petite cabane à l'apparence extérieur rustique. Il déposa son chargement sur la table du milieu et entreprit d'allumer ses bougies, toujours dans le même ordre. L'obscurité repoussée par les multiples petites sources luminieuses, on découvrit un intérieur propre. Pas une trace de poussière. Chaque ustencil à une place bien précise. 

Grym s'occupa alors de trier ses objets volés, de les examiner, de les estimer, et à calculer le prix final. Il ne sait pas écrire mais sa mémoire peut être impressionnante lorsqu'il s'agit d'affaire. Il a également apprit à compter seul : une griffe plus une griffe. Ca fait deux griffes. Dans ce cas, dix griffes plus dix griffes vaut vingt griffes. Et ainsi de suite avec les pièces. Seul, il a sut que deux pièces, fois deux. Ca fait quatre pièces. Et divisé par deux, on a deux pièces. Maintenant, Grym a des chiffres bien plus impressionnant, mais la logique est acquise et il est très dur de le baratiner. 

Cette tâche lui prend bien la matinée entière. 

(et moi j'envoie par petit morceau car je fais toujours pas confiance en mon ordinateur )

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