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Grand'Rue
L'axe principal de Havreblanc. Il traverse la ville de part en part et est continuellement bondées de passants. La Grand'Rue est aussi la plus large et la plus sûre, car des gardes y patrouillent de jour comme de nuit.
Vivante et bruyante, elle est aussi la rue la plus animée de la cité. On y trouve maints petits commerce, quelques auberges et tavernes, des habitations, des locaux d'artisans... un petit peu de tout en bref.
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Commentaires
Certain passants le regardaient de travers ou avec curiosité, mais aucun ne s'attarda plus sur lui. Il y avait foule ce jour là dans la Grand'Rue : c'était jour de marché, et, avec le retour du printemps, la bonne humeur se faisait ressentir dans la joyeuse activité de la ville.
Le jeune félin sauta sur un muret et y resta assis. Il attendit que quelqu'un viennent lui parler.
Il se passa quelque temps avant que cela n'arrive. Finalement, c'est un rat qui le héla :
- Holà messire ! Vous voici bien haut perché ! Vous n'avez donc aucun devoir qui vous attende au donjon ?
Le rodentien, en dépit des préjugés qu'on pouvait avoir pour ce peuple, était vêtus d'habits de belle coupe, et portait même une petite fleur en guise de broche qui brillait au soleil du matin comme une pierre précieuse.
-Bonjour monsieur , a vrai dire , je ne devrai pas dire ça , mais...cela m'ennui. Alors je me promène , ou je me pose pour réfléchir.
Répondit le prince en le saluant.
Le rat eut un petit sourire. Le manque d'intérêt du prince pour sa fonction était célèbre à la capitale, et il avait bien reconnu le jeune Sirius.
- Si je puis me permettre, votre père n'appréciera guère.
Le rat secoua la tête, sans se départir de son sourire.
- Pourtant, vous devriez y prêter plus d'attention. Mon but n'est pas de me montrer désagréable, vous vous en doutez bien. Mais allons ! Je ne suis pas mauvais bougre : je ne dirais rien au roi. Malgré ça, je suis à peu près certain qu'il sera au courant de votre escapade, vous ne vous cachez guère.
(Lone Cloud... Où se trouve-t-elle la fameuse base de ton personnage ? Je pourrais faire le lien...)
- Vous ne donnez donc pas la moindre importance à vos fonctions ? Que ferez vous le jour où vous monterez sur le trône ?
(La base la plus grande d'Alya se trouve en dessous de la Grand'Rue. L'entrée principale se trouve dans l'arrière boutique d'un magasin dont le propriétaire travaille pour Alya.) (Je ferai le reste de la description et la liste des 'salles' plus tard, mon ordi bug.)(A l'intérieur même de la capitale ? N'est-ce pas... dangereux avec tout les gardes qui circulent nuit et jour ? Je croyais qu'elle était dangereuse et recherchée dans tout le royaume...)
Sirius n'avait pas réfléchi à ça.
-Prions pour que ce jour n'arrive jamais.
Au fond il savait que cela arriverai forcément à moins qu'il ne meure avant.
(Les égouts ? Mouais... on est fin moyen-âge, on peut dire qu'il y a déjà des débuts d'égouts, vu qu'on est dans la capitale... Mais il s'agira de souterrains mal aménagé, avec des qualités d'hygiène déplorable et des maladies courantes. Pas de palais caché sous la ville : une construction d'une telle ampleur ne pourrait rester caché. Ça te va ?)
(T'as vu Legenduil ? J'ai fait la fiche du rat... je crois que je l'adore )
- Pour ma part, je prierais plutôt pour qu'il arrive un jour. Pas tout de suite, mais dans un futur suffisamment lointain pour que vous y soyez préparé. Si votre père vous survivait...
Le rat ne termina pas sa phrase. La suite était très explicite pour qui avait un minimum de jugeote : Si Sirius ne montait jamais sur le trône, c'est que son père lui aura survécu. Soit un quelconque maléfice serait à l'ouvrage, soit le jeune prince aurait été victime d'un coup du sort.
(OK, je continue : ce n'est pas un endroit pour dormir, c'est juste un lieu de rendez-vous et une cachette.)
(A l'écart... Pas facile quand on est dans la plus grande ville du royaume. Quelle rue ? Celle des échoppes ?)
(Tu as la carte sur l'article de la ville... Tu as difficilement pu la rater... Donc dis-moi ce que tu préfères.)
(Magasin au milieu de la rue des échoppes, petit et serré, facile à rater. L'enseigne pend de travers et ça a l'air peu accueillant.)
-C'est ça , je vais prier pour que ce jour arrive dans assez longtemps.
Dit-il avec un sourire.
Si je ne me fait pas assassiner avant. Précisa-t'il.
(Non , je vais allez voir ^^)
- Quelle idée, voyons ! Peut-être que si vous restiez dans la sécurité de la citadelle, il y aurait moins de risques tout de même.
- Emprisonné et en vie. Si vous connaissiez le nombre d'habitants prêts à tuer ne serait-ce que pour vos bottes dans les quartiers un peu moins fréquentables...
Jugeant ces paroles un peu osées face au prince héritier, le rat ajouta moins durement :
- ... Du moins si ils pouvaient être assez rapide pour attraper "Patte-Agile".
- Vous avez raison de vous méfier de la cour, mais il faut apprendre à faire confiance aux bonnes personnes. En tant que prince, vous devez être conseillés, mais pas par n'importe qui.
Le mustin élargit son sourire en penchant légèrement la tête sur le côté.
-Vous pourrez me conseillez , puisque c'est vous qui me le proposer...
Dit-il sans but commun.
- Je pourrais le faire avec plaisir, mon prince, tant que je serais à la capitale. Et j'y suis assez fréquemment ces derniers temps.
Sans le montrer, le rat était ravi : c'était justement la réponse qu'il espérait.
-Bien , je vous nomme conseiller du prince , alors... Je pense que mon père sera d'accord. Dit-il en regardant autour de lui.
(Zut, je pensais avoir répondu ici...)
- Ce serait un honneur.
Le rat fit une rapide et élégante courbette.
Il était secrètement ravi : le prince avait réagit exactement comme escompté. Mercurio (car c'était bien lui) avait beau déjà conseiller le roi et influencer la politique par ses choix d'alliance, il n'avait pour l'instant aucun autre titre officiel que celui de condotière...
Sirius ne se doutait pas qu'ils étaient observé lui et Mercurio.
-J'en informerai mon père se soir , quand je rentrerais... Et demain je reviendrai ici vous donner sa réponse. Dit-il , en se levant.
"Inutile messire : je bénéficie déjà de l'hospitalité de votre père, avec d'agréables appartements dans votre citadelle."
(désolée de répondre en retard à chaque fois :P C'est plus facile de se connecter pendant les vacances ^^')
-Oh , parfait... Répondit Sirius.
(Ah oui, d'ailleurs : je ne suis pas là la semaine prochaine !)
"Que diriez-vous de rentrer à la citadelle ? A moins que vous n'ayez en tête de rester encore quelques temps en ville ?"
Mercurio ne souhaitait pas se montrer moralisateur dès sa première approche du prince : il n'y avait rien de pire pour s'attirer l'ire d'un adolescent.
(Okii)
Comme si il avait eu un "flash" , le jeune prince lança à l'attention de Mercurio :
-Je devrais rentrer...Avant que mon père ne se rende compte que je suis parti , ceux qui est peu probable. Où devrais-je dire NOUS devrons rentrer.
"Bonne initiative mon prince. Un bon début pour votre vie de futur roi."
Après un bref regard pour ce qui l'entourait (par réflexe plus que par nécessité), le rat se tourna vers le nord : la longue et pratiquement rectiligne avenue principale s'y étendait, surplombée par l'imposante citadelle.
Sirius se leva et parti en direction de sa "maison". Il savait que son père savait qu'il était parti , mais il s'en fichait pas mal : il avait la mauvaise habitude de sortir quand il voulait sans prévenir et son père le savait , tant qu'il ne le faisait pas suivre , tout ira pour le mieux.
Sungi marcha à pas rapide dans la grande rue, passablement énervée. Pour se calmer, elle décida de détailler la rue du regard, ce qui l'obligeait à oublier sa petite altercation. Elle sentit, ses milles et unes odeurs mélangées. Reconnaissant l'odeur forte des épices, du fer travaillé, encore quelques fruits et bien d'autres. Confus et mélangés, le tout n'était pas désagréable. Se focalisant à présent sur sa vue, elle leva les yeux au ciel, regarda les drapeaux voler, le donjon au loin, puis les façades des battisses de pierre aux poutres voyantes de bois. Les fenêtres, les panneaux d'affichages pour le peu de personnes savant lire, puis enfin, les passants. Tous très actifs, aux mils et unes couleurs. Passant du marron terne pour les plus pauvre à de beaux bleus ou verts, rouge ou rose pour les plus riche. Et comment rater le gris métallique des armures des patrouilleurs. Ici n'était pas le meilleur lieu pour voler, si ces malfaisants avaient un minimum de jugeote. Mais avec ce peu de jugeote, on décidait de ne pas vivre dans le danger mais d'essayer de travailler pour gagner un peu d'argent. "Crois-tu que certains le fond par plaisir ?" se demanda t-elle en fond intérieur. Pour s'occuper, elle se répondit que oui, certainement. Car le monde était bien fous, les personnes trouvaient du bonheur pour tout. Les meilleurs à côtoyer étaient ceux qui trouvaient leur bonheur sans passer par le malheur des autres, évidemment.
La Lycaon se mit à marcher plus calmement et détailla les femmes. Toutes habillées de robes, elle se sentit un instant un peu seule, d'être en pantalon et en tunique. Aujourd'hui, elle portait sa tenue préférée : un pantalon noir, des bottes hautes en cuir noir, sa tunique kaki aux larges manches qui lui permettait de ne pas avoir trop chaud, tout en se couvrant un peu, en ce début de printemps, et un bustier noir.
(une petite idée, à oublié l'arc)
Enfin, elle repéra une petite boutique de papiers, de plumes et d'ancre. C'était le deuxième magasin où elle voulait se rendre ce matin. Quand elle rentra, une petite cloche sonna et presque aussitôt, un loup plutôt âgé l'accueillit
- Bonjour jeune demoiselle ! Que puis-je faire pour vous ?
- Bonjour à vous. Ma plume est maintenant usée. Je venais en acheter une nouvelle, ainsi qu'un peu d'ancre et de papier.
Le loup sourit et contourna son comptoir pour lui montrer les différentes plumes qu'il vendait. Sungi fit son choix avec un quelque peu de difficulté. Elles étaient toutes si belles ! Au finale, elle en choisit une petite beige à plumeau (pas une toute droite, une toute douce). Le vendeur la prit délicatement ainsi qu'un pot d'ancre et d'un tas de feuille.
- Le tout pour 30pièces de cuivre. (petite estimation au hasard, vas-y plume, tape moi sur les doigts s'il faut…)
Sungi paya le tout et repartit avec son petit chargement, collés bien précieusement contre son torse. En regardant un instant l'avancée du soleil, elle se dit qu'il était temps de rentrer.
(Si tu le demande avec tant de gentillesse... On peut chercher la petite bête et dire que le papier était rare et de longue fabrication à l'époque, et que le parchemin était fait avec du cuir d'animal donc qu'il coûtait cher...
Mais tu sais quoi ? Tu ne m'aurais pas demandé, je n'y aurais même pas pensé. Donc je ne pense pas que ce soit d'une gravité capitale.
Ça n'a toujours pas avancé au palais. Tu re-veux un coup de personnages secondaires ?)
(ah. Bon disons 40 pièce ou alors carrément un pans d'argent (de tête je crois que c'est ça qui suit la pièce de cuivre…) ou deux ? Si c'est important pour que je puisse bien visualiser le tout et que je devienne incontestable niveau argent ! (je pense déjà un prochain personnage ? moi ? Heu….)
(Pourquoi pas, ça m'occupera)
(Approximativement, je pense qu'une 40-50-aine suffirait, tu n'es pas loin du compte.
Aha... marchand ? Négociant ? Trésorier ?)
(Bon, je vais essayer de trouver quelque chose qui dure un peu plus longtemps cette fois...)
( Cool !
Aha ! c'est une bienfaisant ;) par contre, le prochain prochain ne va pas être aussi beau que ceux que j'ai pus faire. Heureusement, je tiens bien, trois gentils, pour un méchant. Comme ça il reste en minorité ! bref bref
ne t'en fais pas ;)
(Il en faut, il en faut... Je pensais aussi à un nouveau perso pour mettre un peu le bazar, maintenant que ça recommence à se peupler un peu. (quitte à ce qu'on ne soit que deux à jouer ici, peu importe )
D'ailleurs, je crois que j'ai une idée... L'est temps de mettre un peu de piment dans cette histoire. Je réfléchis encore un peu et je te répond ce soir avec Sungi.)
Alors qu'elle sortait de la boutique, un jeune chien brun lui fonça dedans, prit dans son élan. Il se rattrapa tant bien que mal au mur et baissa le museau.
- E... Excusez-moi madame.
Il avait le poil rêche et les yeux orangés, mais surtout une maigreur effarante et plusieurs plaies cicatrisées depuis peu. Vêtu d'une simple tunique de toile grossière et de linges élimés pour protéger ses pattes, il avait l'air assez pitoyable.
(J'ai oublié les plaies... je fais confiance à ton imagination.)
Alors qu'elle sortait, une masse lui fonça dedans. Elle se rattrapa t'en bien que mal. Heureusement, ses habits ne la génèrent pas, contrairement a une robe, pour se mouvoir. Elle serra son précieux chargement entre ses pattes par peur d'un voleur. Ils avaient cette technique de voler courante. Foncer dans sa victime pour en dérober le contenu du sac. Comme ça, il peut le faire rapidement sans que la personne volée ne sente la main dans son sac, au vu du contact déjà fait et bien trop present pour que le cerveau ne comprenne ou ne sente. Elle vérifia d'un coup d'oeil l'intérieur puis se concentrant sur le chien. Au début elle froncait légèrement l'arcade sourcilière mais l'état de la pauvre bête l'attendrit.
Le pauvre faisait peur a voir. Si pitoyable... Et... Blessé ..
- dieu que vous arrive t-il pour être dans un état pareil ? Son ton était surpris mais distingué pour ne pas paraitre dégoûtée.
Car elle ne l'était pas.
(Mes grands compliments pour ce dessin ! On y reconnaît ton coup de patte, il est vraiment trop bien fait !)
L'animal releva la tête et la fixa avec intensité.
- J'ai fuit mon village... Ça fait des jours... des semaines ? S'il vous plait... je suis si fatigué...
Il tremblait un peu maintenant, et ne semblait plus avoir la moindre envie de se presser.
Sungi le regarda toujours avec pitié. Que serait-elle devenue, elle, si ses parents ne l'avaient recueillit ? Mais... Et si c'était une ruse ? "Non, tu as vu son état ?" Se rappela t-elle.
La jeune bourgeoise réfléchi un instant.
- Je veux bien... Mais qu'est ce que je peux bien faire ? (Elle le regarda a nouveau) je... Je peux te donner a manger pour cette fois... Hé puis...il te faut au moins un petit métier pour gagner quelques piecettes. Et désinfecter un peu les quelques plaies qui ne se sont pas refermée... Je veux bien essayer de faire tout cela pour toi, mais sache que tu auras une dette a me rendre. D'accord ?
Le canin leva vers elle des yeux remplis d'espoir. Il opina fermement de la tête pour tout réponse, et battit l'air de sa queue touffue.
- Bien, suis moi, je vais te soigner dans ma stale.
Elle reprit sa route et vérifia qu'il ne boitait pas pour la suivre. De toute manière, elle n'était pas médecin, désinfecter une plaie avec un peu d'eau et de du cataplasme, oui, mais pas plus...
Elle le conduit alors jusque dans la rue bourgeoise.
Il la suivit tout en regardant autours de lui. Le moindre petit détail attirait son attention et tout semblait l'impressionner, de la taille des bâtiments aux autres habitants qu'ils croisaient.
(on continue rue bourgeoise ?)
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Sirius était sorti du château et se promenant dans la Grand'Rue , il repensa à la mort de sa mère. Depuis cet événement tragique son père n'était pas très très attentif et le laissait souvent de côté.