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Palais
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Le prince suivait Mercurio lorsqu'il lui posa une question.
Il y répondit rapidement.
-Et bien... Maintenant ou plus tard pour moi c'est pareil.
- Reste à voir si notre sire le roi est libre en ce moment. Il n'y a qu'une seule façon de le savoir.
Il prit la direction de la salle du Trône. Le roi s'y trouvait la moitié du temps en journée, pour recevoir les plaintes, les jugements et autres visites.
Au fond Sirius espérerait que son père n'était pas là bas. Avec un peu de chance il se trouvait à un autre endroit. Même si cette chance était presque réduite à rien.
Ils croisèrent l'intendant avant d'entrer dans la salle du trône, et Mercurio lui demanda confirmation.
- Oui, sire Roland est en pleine audience. Mais vous devrez attendre qu'il ait terminé si vous voulez le voir.
Il loucha rapidement vers Sirius... se doutant probablement de quoi il retournait.
-On va attendre ici... Ou si vous préférez nous pouvons nous promené dans les couloirs.
Dit Sirius en espérant que Mercurio allait opté pour la seconde option.
- Se promener dans les couloirs ? répéta-t-il. Dans quel but ? Vous devez connaître le palais par cœur à force de vous "promener".
Le rat n'avait pas l'air d'apprécier l'idée, au vu de sa mine grincheuse, mais il ne réprouva pas clairement.
-C'est vrai , vous préférez donc attendre ?
Le prince savait bien que son "ami" avait raison , il connaissait le château comme sa poche.
- Ne me prenez pas pour un imbécile, prévint-il. Si nous commençons une "promenade" dans le dédale du palais, on ne sera jamais là à temps pour la sortie de votre père, et on devra à nouveau le chercher.
Le ton du rodentien se radoucit.
- Nous ne devrions pas avoir trop longtemps à patienter : midi va bientôt sonner et l'audience du roi ne durera pas à l'infini.
Sirius hocha la tête et s'adossa contre un pilier.
-Je ne suis pas sûr qu'il soit content que je me suis "évadé" par une des façades...
- Il doit avoir l'habitude, fit-il remarquer. Et que vous veniez avouer votre faute est un acte de courage qu'il ne pourra que noter.
Le prince pouffa.
-Je n'vais pas vraiment lui avouer , je vais juste dire que j'étais sorti et que j'ai rencontré Mercurio, ici présent.
Le rat soupira, mais n'insista pas. De toute façon, que ce soit dit d'une façon ou d'une autre, ça revenait au même. Le roi Roland n'était pas un imbécile.
(autre chose à dire où on le fait terminer son audience ?)
(La discussion tourne un peu en rond donc je pense qu'on peut passer quelques minutes ou dire qu'il a terminer son audience)
(Très bien...)
Bientôt, l'audience du roi prit fin. Les portes de la salle du trône s'ouvrirent et vomirent une foule dense et bruyante.
Mercurio réussit à intercepter le roi au passage, et le souverain se retrouva enfin face à son fils. Pour la première fois de la journée, il était forcé de lui dédier son entière et totale attention.
- Sirius... Je suppose que tu as quelque chose à me dire ?
-Oh euh , j'étais sorti , sans te permission je l'assume et j'ai rencontré Mercurio , j’étais bien protéger ne t'inquiète pas , c'est un fidèle , jamais il ne m'aurai fait de mal n'est-ce pas ? Dit-il en s’adressant au rat.
- Bien entendu messire, fit le rodentien en s'inclinant bien bas.
Cela ne paru nullement impressionner le roi.
- Quand comprendras-tu qu'il est temps que tu prennes ton avenir en main ? A ton âge, Guillaume le Magnifique avait déjà conquit une bonne partie du royaume et rallié à sa cause des dizaines de maisons nobles.
Sirius soupira.
-C'est ennuyant...La politique et tout le reste c'est pas trop mon truc papa...
- Tu n'as pas le droit de t'en détourner Sirius. C'est ton devoir. La vie n'est pas une partie de plaisir, il est temps que tu l'apprennes.
(Regarde : c'était presque Sirius dans sa première version !
)
- Et souviens-toi aussi qu'un souverain se doit de toujours tenir ses promesse, ajouta le roi, jugeant sans doute l'occasion idéale pour placer son sermon.
(Oh ! Trop belle comme image *O*)
Dans la tête du prince tout était en désordre. Il se contenta de répondre "oui" et d'attendre.
(J'en ais plein d'autres dans ce style, mais j'adore les yeux de celle-ci... Et elle m'a vraiment fait pensé à Sirius au premier coup d'oeil, même si il a le museau tout noir normalement.)
Mercurio jugea le moment opportun pour s'avancer vers le roi dans une courbette.
- Sire, permettez : je ne puis être toujours présent à la capitale, mais ces périodes sont de plus en plus longues et régulières. Votre fils m'a fait l'offre louable de l'aider à mieux appréhender son fardeau en lui faisant office de conseiller officiel, et je m'y plierais avec honneur.
Le roi regarda le rat comme si c'était la première fois depuis la discussion, alors que c'était justement lui qui était venu le chercher. Il se racla la gorge.
- Sirius, est-ce bien vrai ?
Il n'y avait aucun reproche dans le ton de sa voix, juste une demande sincère de confirmation.
(Oui mais même le vêtement est de la même couleur que je l'avais imaginé ^^)
Sirius hocha la tête et et sourit faussement...
(Désolée toi tu écris beaucoup et moi une simple phrase :P)
(Oui, c'est sans doute pour ça que j'ai fait le rapprochement.)
Le roi se passa une main lasse dans la crinière.
- Si un conseiller pouvait te mettre un peu de plomb dans la tête, je ne le lui refuserais pas. Tu es sûr de ton choix ? ... Sans vouloir vous vexer, messire Mercurio.
Le rat avait d'abord fait la moue, mais reprit rapidement un visage digne.
Sirius se redressa et se teint fier.
-Mercurio est digne de confiance père ! Je suis sûr qu'il saura m'apprendre...
Le roi fronça le museau devant le petit sourire satisfait de ce rodentien qui n'était même pas noble, mais accepta tout de même.
- Soit. Qu'il en soit ainsi.
Le prince aurait voulu sauter dans tout les sens...mais...euh...Il ne le fit pas. S'il voulait paraître sérieux pour convaincre son père il devait faire des efforts (même si ceux ci n'étaient pas sincère)
Il se contenta d'une "révérence".
-Merci père.
- Bien. A présent, laissez-moi : je me dois de retourner auprès de mon conseil. Ma journée n'est pas terminée.
Le roi s'éloigna sans plus leur prêter d'attention. Mercurio s'adressa au prince :
- Dites-vous que ç'aurait pu être pire. Nous autres, rodentiens, avons bien du mal à nous faire une place auprès des "grands".
- Que diriez-vous de rendre mon aide officielle ? Sans ces petits morceaux de parchemins, le roi votre père saurais encore trouver un moyen de vous... isoler à nouveau.
- C'est parfait.
La rat était un petit peu embarrassé : il avait espéré que le prince lui proposerait de s'y rendre, c'était moins pressant que d'avoir à le lui demander.
Mercurio répondit par un bref hochement de tête, intérieurement satisfait.
- Je vous suis messire.
Sirius amena Mercurio jusqu'à la porte de sa chambre et ouvrit la porte.
(On continu dans la chambre de Sirius ?)
(Normal je suppose, pour un déménagement.
Je propose... la salle du trône pour le repas royal ? A moins que tu ne souhaite lui faire faire autre chose dans son après-midi...)
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Mercurio et Sirius marchaient rapidement dans les couloir du palais. Le rat saluait les nobles qu'ils croisaient d'un signe de patte, brièvement et chaleureusement.
Alors qu'ils passaient dans un long corridor orné d'une tapisserie aux couleurs vives, il se tourna vers le prince.
- Messire, arrêtez moi si je dis une bêtise... Nous allons voir votre père directement, pas vrai ? Inutile de faire durer une situation désagréable si elle peut être abrégée.